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Textes dictée en ligne du 08/01

Dernière mise à jour : 30 juil. 2022

Ce samedi a eu lieu la toute première dictée en ligne Skoolup !

Vous trouverez en pièce jointe les deux textes qui ont été vus, ainsi qu'un texte supplémentaire (pour les plus grands !)


Vous pouvez ainsi continuer à pratiquer la dictée chez vous ou la découvrir si vous n'avez pas pu être présents samedi :)


N'hésitez pas à nous poser vos questions !


Skoolup propose un bilan pédagogique en ligne pour savoir où en est votre enfant et aborder la 2nd partie de l'année sereinement !

(C'est gratuit et sans engagement pour vous)



Texte 1: D’après Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin (1869)


M. Seguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres. Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'était, parait-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.



Texte 2: D’aprés Victor Hugo, Les Misérables (1862)


Un homme entra. Cet homme, nous le connaissons déjà.C’est le voyageur que nous avons vu tout àé l’heure errer en cherchant un gîte. Il entra, fit un pas et s’arrêta, laissant la porte ouverte derrière lui. Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l'éclairait. Il était hideux. C’était une sinistre apparition. Madame Magloire n’eut pas même la force de jeter un cri. Elle tressaillit, et resta béante.



Texte 3: D’après Albert Camus, Le Premier Homme (1994)


Dès qu’ils étaient au complet, ils partaient, promenant la raquette le long des grilles rouillées des jardins devant les maisons, avec un grand bruit qui réveillait le quartier et faisait bondir les chats endormis sous les glycines poussiéreuses. Ils couraient, traversant la rue, essayant de s’attraper, couverts déjà d’une bonne sueur, mais toujours dans la même direction, vers le champ, non loin de leur école, à quatre ou cinq rues de là. Mais il y avait une station obligatoire, à ce qu’on appelait le jet d’eau, sur une place assez grande, une énorme fontaine ronde à deux étages, où l’eau ne coulait pas, mais dont le bassin, depuis longtemps bouché, était rempli jusqu’à ras bord, de loin en loin, par les énormes pluies du pays.



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